Patrice Ratier, responsable technique Vetoquinol : « Mastatest pour lever le doute sur les mammites subcliniques au tarissement ! »

EXPERTISE – L’usage raisonné des antibiotiques est un enjeu de santé publique et d’image des produits laitiers. Le choix de traiter sélectivement les vaches au tarissement est l’un des leviers. Pour cibler les vaches à traiter, Vetoquinol va lancer au printemps la cassette « Mammites Subcliniques » de son analyseur bactériologique Mastatest®. Ce nouveau test permettra, en cas de doute au tarissement, de confirmer si une vache est infectée ou saine. Explications avec Patrice Ratier, responsable technique Vetoquinol.

Daniel Dubaux du Gaec des Lilas : « UNE VACHE EN BONNE SANTÉ AU VÊLAGE, C’EST LA PRIORITÉ POUR MOI ! »

REPORTAGE – Miser sur le préventif, c’est ce qui permet à Daniel Dubaux, le responsable du troupeau laitier du Gaec des Lilas, de gérer, la plupart du temps seul, le cheptel de 160 vaches Prim’Holstein. Depuis 2017, il a amélioré la santé et la productivité laitière des animaux en début de lactation. Le tout en simplifiant la préparation au vêlage grâce à un aliment tout en un : Préparto.

« Pour vendre, il faut s’interroger : quel est le juste prix de mon exploitation ? »

EXPERTISE- 25 à 30 % des éleveurs pourraient ne plus livrer de lait à la fin de la décennie. En plus, quatre élevages en structure collective sur dix connaitront un départ d’au moins un associé dans les cinq prochaines années. Quelles sont les conditions pour qu’une partie de ces exploitations trouvent un repreneur ou que les associés soient remplacés ? Éléments de réponse avec la direction du marché de l’agriculture au Crédit Mutuel de Bretagne (CMB).

« Nos 72 vaches ont généré 288 000 € de marge sur coût alimentaire sur les 12 derniers mois »

Une forte productivité laitière associée à une très bonne valorisation des fourrages : les ingrédients sont réunis pour assurer une excellente marge sur coût alimentaire avec un « juste » prix du lait. D’octobre 2022 à octobre 2023 (sur 12 mois glissants), elle est de 333 € par vache présente (y compris les taries) et par mois (11 € / VL présente / j). Elle dépasse de 93 € la moyenne des élevages laitiers Ornais (240 € de MCA / mois). Ramenée à l’année, le Gaec des Bruyères dégage 288 000 € de marge sur coût alimentaire, près du double de celle d’il y a six ans.